2018 : cinquantenaire de la mort de Marcel Duchamp
A cette occasion Artspéculation propose plusieurs interventions artistiques sur la métropole rouennaise.
Tout le programme visible à cette adresse :
Duchamp dans sa ville
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Installation à la Halle aux toiles à Rouen. Vernissage le 7 septembre à 18h.
Duchamp a interrogé les cadres, et démontré avec « Fountain » la difficulté à déconstruire les codes, à traverser les frontières des représentations. Ces installations étendent cette remise en question des frontières à d’autres champs que celui de l’art.
Installation en parallèle de « Télé-réalité » au musée Abbé Pierre d’Esteville
Métamorphoses
Installation à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie à Darnétal. Vernissage le 12 avril à 18h. Visible jusqu’au 2 juin, aux heures d’ouverture de l’école.
Duchamp a interrogé les cadres, et démontré avec « Fountain » la difficulté à déconstruire les codes, à traverser les frontières des représentations. Cette installation, ces chrysalides, parle de cette transition, du passage d’un état à un autre, d’une représentation à une autre, de cette transformation, nécessaire et mais difficile, voire douloureuse.
Il faut apprendre / il faut comprendre / il faut aimer
Il faut juger / il faut rêver / il faut créer
Il faut se rappeler / il faut respecter / il faut accepter
Il faut oublier / il faut transformer / et ainsi avancer
Reproduction interdite
Exposition collective à l’Hôtel de Ville de Rouen, Tribute to Marcel Duchamp, hommage au ready maker normand du 5 avril au 12 mai 2018
Le bureau des révélations
Performance au Musée des Beaux-Arts de Rouen, septembre 2018, autour du reliquaire « L’origine de l’Art » dans le cadre de l’exposition Marcel Duchamp
L’origine de l’Art 2017 – 80×40×50 cm – pièces de Mécano, verre teinté, tesson de céramique (Fountain), dispositif d’éclairage.
Les historiens de l’art s’accordent à reconnaître que Fountain de Duchamp est à l’origine de l’art contemporain. Comme dans les scandales qui ont émaillé l’histoire de l’art, le mythe a supplanté la réalité et la disparition de l’œuvre ne fait que renforcer cette évidence : le ready-made provocateur et disparu a finalement balayé le concept de beauté qui s’attachait à l’œuvre d’art. Si cette œuvre était retrouvée, elle serait enviée par tous les musées du monde. Il se trouve qu’aux USA, on laisse penser que certains tessons de l’objet détruit par mégarde auraient réapparu sur un marché parallèle. L’intérêt que l’on peut porter à de tels restes n’est pas d’ordre esthétique mais historique et leur véracité peut facilement être mise en doute. Cependant l’histoire nous apprend que la fascination pour les reliques est bien réelle et c’est ce qui nous a inspiré cette proposition.